VEF Blog

Titre du blog : L'univers des Fées
Auteur : cyndelle:Cyndelle
Date de création : 10-07-2008
 
posté le 18-07-2008 à 00:26:33

Les Fées les plus connues

 

barre

 

L’univers des Fées

Le monde des fées est plus profond que vous ne le pensez. De nombreuses figures emblématiques ont fait leur apparition au fil des époques changeant le cours de l’histoire. Elles vous sont inconnues, nous les recherchons pour vous. Pour tout savoir des fées les plus célèbres de notre histoire, laissez-vous plonger au cœur même du

"Monde des fées" !!!

barre

la Fée Morgane

                     Prêtresse de l'Ancienne religion vénérant la Déesse-Mère

            La Fée Morgane, reine d'Avalon, l'île aux Pommes de l'autre monde, porte une branche de pommier, symbole celtique de la paix et de l'abondance. Habile sorcière, elle joue souvent un rôle obscur, s'opposant à Arthur et manipulant les héros. Plus symboliquement, elle est une déesse hivernale des ténèbres et de la mort, par opposition à Arthur, seigneur de l'Été. Elle révèle l'aspect rédempteur de son personnage lorsqu'elle se fait la reine guérisseuse d'Avalon, gardant le corps d'Arthur dans la mort.

barre

          Sœur du roi Arthur, elle devient sa maîtresse lors du rite de "l'ancienne religion" païenne : Beltane. Ce rite de l'ancienne religion, dont le culte était voué à La Déesse-mère (représentée par la Lune), consistait à réunir la Déesse Mère et le Dieu Cornu par le biais de 2 jeunes gens représentant chacun la Divinité. Le fruit de cette union sera Mordred.

         Morgane deviendra prêtresse de cette religion païenne, plus ancienne que la Chrétienté, dont la "base" est situé sur l'Île d'Avalon.

         Les prêtresses de la Déesse portent souvent des croissants de lune tatoués sur la peau sur le front ou sur les mains.

barre

La Déesse Mère a trois visages comme les 3 phases de la Lune :
  -la jeune fille : La naissance
  -La femme : la maturité (pleine lune)
  -La vieille : le déclin

        Morgane est guérisseuse et Magicienne, fidèle au monde merveilleux d'Avalon qu'elle abandonnera un temps pour tenter de répandre ses principes dans le monde réel qui découvre le Christ et ses lois, cette nouvelle religion où la Déesse Mère est remplacée par une vierge et où tous les rites célébrants la nature et la fécondité sont écrasés et remplacés par des rites chrétiens rendant gloires à des principes masculins.

      Morgane tentera de lutter contre l'oubli que l'on veut imposer à sa culture et à la tolérance qui la caractérise.

C'est une figure emblématique des légendes celtes, magicienne au double visage, l'un bon, l'autre mauvais (les 2 faces de la Lune?...)

barre

L’univers des Fées

Mélusine


Mélusine entre dans l'histoire à la fin du XIVème siècle, sous la plume de Jean d'Arras, qui écrivit, pour Jean, duc de Berry et fils de Jean le Bon, un roman intitulé:
La Noble histoire de Mélusine
ou
Le roman de Mélusine en prose.

Pour la première fois nommée dans ce roman, Mélusine est pourtant une très vieille fée, surgie d'un lointain passé. Certains voient en elle une divinité celtique protectrice de la Font de Sé (fontaine de la soif), selon d'autres, il s'agit d'une survivante de la Milouziena des Scythes. Des historiens trouvent en elle la personnification d'héroïnes authentiques comme la reine Sybille. Michelet la reconnaissait sous les traits d'Aliénor d'Aquitaine.

La famille Lusignan régna longtemps sur le Poitou. Elle exploita ce mythe en faisant de Mélusine - ou plutôt de "Mère Lusigne" (la mère des Lusignan) - la fondatrice de leur lignée. Cette récupération des fées par les familles aristocratiques n'était pas chose rare à la charnière des XIIe et XIIIe siècles. Au pays de Poitou, ces créatures - le plus souvent nocturnes -, appelées lutins, farfadets, êtres féeriques, dames blanches, apparaissaient familièrement en plusieurs lieux et à différentes personnes. Aux nombreuses explications fournies, la religion chrétienne apporta la sienne: si ces êtres et ces apparitions fantastiques se transformaient en serpent, un ou plusieurs jours par semaine, c'est parce qu'ils étaient coupables de fautes secrètes, ignorées de tous, mais qui avaient déplu à Dieu.


L'origine de Mélusine est royale. En effet, sa mère, la fée Présine, avait charmé son père Elinas, le roi d'Ecosse, non sans lui avoir fait promettre, avant leur mariage, de ne jamais chercher à la voir pendant ses couches. Elinas, oubliant sa promesse, enfreint l'interdit. Présine dut alors se réfugier avec ses trois filles, Mélusine, Mélior, et Palestine, dans l'Ile perdue (Ile d'Avalon). Lorsqu'elles devinrent grandes, celles-ci, usant de leurs pouvoirs de fées, décidèrent d'enfermer leur père dans la montagne magique de Northumberland. Présine les accusa d'être de mauvaises filles, sans coeur, Elle leur jeta un sort:
"Toi Mélusine, qui est la plus ancienne, la plus connaissant, et par qui tout est venu, je te donne le don que tu seras tous les samedis, serpent, du nombril jusqu' en bas (...) "
Elle ajouta que si Mélusine trouvait un homme pour l'épouser, sans jamais qu'il cherche à découvrir son secret le jour du Sabbat, elle revivrait son cours naturel - mais si son mari le perçait, elle serait condamnée à retourner au tourment jusqu'au jugement dernier.
Mélusine ne tarda pas à rencontrer Raymondin. Ce dernier, revenant d'une chasse au sanglier dans la forêt de Coulombier - chasse aucours de laquelle il avait manqué l'animal mais, par contre, tué accidentellement son oncle Aimeri, comte de Poitiers -, s'arrêta pour se désaltérer à la Font de Sé. Mélusine lui apparut dans toute sa splendeur, dansant au milieu d'autres fées. Grâce à son extraordinaire pouvoir, elle réussit à faire innocenter Raymondin et accepta de l'épouser. Elle lui fit tout de même promettre avant de n'avoir aucun doute sur elle, quant à son origine, et de ne jamais chercher à la voir le samedi. En échange, elle lui offrait sa fortune ainsi qu'une nombreuse et longue descendance. De leur union naquirent dix garçons, Urian, l'aîné devint roi de Chypre, il était:
"en tous états bien formé, excepté qu'il avait un oeil rouge et l'autre pers et les plus grandes oreilles qui oncques furent vues à un enfant".
Durant la première année de leur mariage, Mélusine entreprit la construction de Vouvant, de Mervent et de la tour de Saint-Maixent: autant de places fortes qui contribuèrent à l'immense puissance de la famille Lusignan. "Quelques dornées de pierre et une goulée d'Eve" lui suffisaient pour édifier en une nuit les plus imposantes forteresses (Tiffauge, Talmont, Partenay), des églises comme Saint-Paul-en-Gâtine, surgi au milieu des champs, les tours de la Garde à La Rochelle et celles de Niort, et même la ville de Lusignan.
Cependant, la fée semblait plus adroite dans l'art de construire que dans celui d'enfanter: Guion avait un oeil plus haut que l'autre; Antoine portait sur la joue une griffe de lion; Geoffroy naquit avec une dent de plus d'un pouce; (Rabelais en fera l'ancêtre de Pantagruel) Fromont - qui devint moine à Maillezais - avait sur le nez une petite tache velue. Un samedi poussé par la jalousie de son frère, le comte de Forez, Raymondin transgressa la règle de fit avec la pointe de son épée un trou dans la solide porte en fer qui gardait le chambre de sa femme. Et voici ce qu'il vit:
"Mélusine se baignait dans une moult grande cuve de marbre, en signe de femme jusqu'au nombril, et se peignait les cheveux; et, du nombril en bas, en signe de queue d'une serpente, grosse comme une quaque à hareng, et moult longuement débattait sa queue en l'eau tellement qu'elle en faisait jaillir jusqu'à la voûte de sa chambre"
Trahie, la sirène dut s'enfuir, et plus jamais son mari ne la revit sous forme humaine. Toutefois, la légende nous enseigne que Mélusine revint pendant trois jours, à chaque fois que l'une des forteresses qu'elle avait construites changea de maître, et qu'elle apparut toutes les fois que l'un de ses descendants fut sur le point de mourir.

L’univers des Fées

La Fée Vivianne

C'était un jour plein d'eau et de feuillage, qui s'attardait aux fontaines. Tous les chemins était creux avec des haleines de puits. Merlin marchait derrière Viviane. Elle avançait vivement de peur qu'il ne s'attarde, que le souvenir d'Arthur ne le rappelle vers l'orée. Une fois enfouis au cœur des frondaisons, les racines sauraient le retenir. Mais si proche des lisières un signe de l'extérieur traversant le couvert pouvait encore l'arracher à l'emprise végétale. Elle lui avait demandé de mettre sa robe des forêts, celle qui commandait aux arbres et aux roches moussues.
Elle avait mis toutes les ruses de son côté et il le savait. Il laissait les herbes effacer leur passée. Un martin-pêcheur faufila le ciel et la rivière tout le long de la berge voisine. Merlin soupira sur tous ceux qu'il quittait dans leur aube de gloire, ces preux chevauchant à travers les vergers enrubannés de printemps, vers les tours de Camelot parées pour les noces d'Arthur et de Guenièvre.
Il ne les abandonnes pas, il quitte un monde où les clairvoyances ne sont plus entendues. Il a déjà connu tant de rois dont les puissantes voix à jamais se sont tues alors qu'à la branche d'aupépin chante toujours le roitelet des bois.

épée

Il s'éloigne vers de sauvage ermitages, cherchant au fond des cavernes les accès refermés du Monde Fortuné. Elle, peut-être, le ramènerait là-ba. Il l'avait rencontrée à la cime de mai, couchée sur la margelle de Barenton, la fontaine qui rit quand on y jette une épingle et ouvre les rivières des cieux si on arrose sa pierre. Elle était Nymphe galloise et s'appelait Viviane. Toujours il l'avait retrouvée quand il s'abandonnait à ses folles pensées.
Viviane entendait tout cela pendant qu'il marchaient côte à côte, comme ils avaient si longuement voyagé ensemble. Cette fois, se disait-elle, je ne le laisserai plus repartir. Et elle portait un regard ému sur sa taille qui s'était courbée, sur son visage raviné et le flot de sa barbe blanchie. Elle se souvenait de leur première étreinte, elle, fille de la lune et de l'eau, Fée de fontaine, effarouchée d'abord par ce dieu forestier, du chêne et de la pierre. Il avait ôté sa ramure de cerf et la pelisse de loup pour s'accoler à elle.

 

épée

Elle lui épargnerait la trahison de Guenièvre et de Lancelot. Ce Lancelot qu'elle avait jadis enlevé à sa mère Elaine, selon la coutume des Fées, et élevé pour être chevalier-Fé. Elle lui cacherait le déclin de Morgane et l'agonie d'Arthur.
Viviane le tiendrait loin d'un monde que les Fées une à une avaient fui. Elle l'enfermerait dans ce bosquet d'aubépine où étaient nées leurs amours et qu'elle déroberait à la vue de tous, derrière les remparts d'illusions, que Merlin lui avait appris à ériger lorsqu'ils s'échangeaient les formules de leurs sciences secrètes.

L’univers des Fées

 

 

Mais sans doute savait-il déjà tout du piège que Viviane était en train de tresser autour d'eux. Hier il avait averti Arthur de son départ sans retour. Qu'aurait-il pu changer au destin du royaume pourrissant, sur quoi ses enchantements n'avaient plus de prise.

Souriant dans sa barbe végétale, Merlin regarde Viviane tracer de gracieux gestes en récitant les paroles d'oubli...

 

L’univers des Fées

 

Commentaires

Reflets d'Âme le 30-12-2008 à 13:09:04
Bonjour

Superbe blog.

Tu seras la bienvenue dans mon monde

www.reflets-ame.com

Que les fées soient à tes côtés pour l'éternité !

Chris
choupachoupsdu22 le 21-07-2008 à 15:17:33
salu j'adore ton blog si ta 5 minutes passe sur le mien et di moi ce ke t'en pense

biz
SARKIA le 18-07-2008 à 13:54:49
♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥

♥♣♥� Mon petit passage �♥♣♥

♥♣♥� Pour venir te souhaiter �♥♣♥

♥♣♥� Une excellente journée �♥♣♥

♥♣♥� Bisous à toi �♥♣♥

♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥♣♥