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Titre du blog : L'univers des Fées
Auteur : cyndelle:Cyndelle
Date de création : 10-07-2008
 
posté le 22-07-2008 à 20:40:57

tubes Sirénes

 

                      

Poésies des Fées

 

 

 

TUBES SIRENES

                                    

TUBES SIRENES

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Qui sont-elles?

 

  

Sirènes (mythologie), dans la mythologie grecque puis romaine, créatures mi-femmes mi-oiseaux, qui envoûtent les marins par leur chant et leur beauté et provoquent leur mort.

L’ascendance des Sirènes est mal déterminée. Certains récits en font les filles du dieu marin Phorcys, d’autres celles de l’une des Muses (Melpomène ou Terpsichore) avec le dieu-fleuve Acheloos. Leur nombre est variable selon les traditions : deux pour Homère, trois pour Apollonios de Rhodes, les Sirènes sont parfois plus nombreuses.

Symbolisant les dangers de la mer et de la navigation, les Sirènes sont associées, dans les légendes tardives, au monde des morts. Leur chant devient la récompense des Bienheureux qui sont reçus après leur mort dans les champs Élysées ; lieu qu’Homère situe dans les îles Fortunées, à l’ouest du monde (il s’agit probablement des îles Canaries).

Des femmes aux ailes d'oiseaux et au chant envoûtant

Selon certaines traditions, les Sirènes sont à l’origine de belles jeunes filles, compagnes de Perséphone. Mais lorsque Hadès, dieu des Enfers, enlève celle-ci, les Sirènes se trouvent dotées d’ailes d’oiseaux, punition de la déesse Déméter pour ne pas avoir empêché la disparition de sa fille. Mais selon d’autres traditions, ce sont les Sirènes elles-mêmes qui demandent à recevoir les attributs des oiseaux, pour pouvoir rechercher plus facilement Perséphone. On retrouve cette tradition chez Ovide, dans les Métamorphoses : « d'où vous viennent, avec un visage de vierge, ces pieds d'oiseaux et ces ailes légères ? Serait-ce, ô doctes Sirènes, parce que, fidèles compagnes de Proserpine [équivalente latine de Perséphone], vous suiviez ses pas […] ? Après avoir vainement parcouru toute la terre pour retrouver la déesse, vous voulûtes la chercher sur les vastes mers, et vous implorâtes des ailes. Vous éprouvâtes des dieux faciles. Ils exaucèrent vos vœux ; et, pour conserver vos chants, dont la mélodie charme l'oreille, ils vous laissèrent des humains les traits et le langage. »

Les Sirènes vivent sur une île de la Méditerranée, non loin du détroit de Messine et des monstres Charybde et Scylla. De leur voix mélodieuse, elles « charment tous les hommes qui les approchent » (Homère, Odyssée, chant XII). On raconte aussi qu’elles auraient un jour défié les Muses au chant et que celles-ci, courroucées, leur auraient arraché leurs plumes.

Il est perdu celui qui, par imprudence, écoute leur chant...

Les marins passant à proximité de l’île des Sirènes sont envoûtés par leurs chants et se dirigent vers une mort certaine, dévorés par ces créatures ailées. « Il est perdu celui qui, par imprudence, écoute leur chant, et jamais sa femme et ses enfants ne le reverront dans sa demeure, et ne se réjouiront. Les Sirènes le charment par leur chant harmonieux, assises dans une prairie, autour d'un grand amas d'ossements d'hommes et de peaux en putréfaction. » (Homère, Odyssée, chant XII). Apollonios de Rhodes évoque quant à lui l’île « où les mélodieuses Sirènes, filles d’Acheloos, faisaient périr de leurs doux chants ensorceleurs quiconque jetait l’amarre auprès d’elles » (les Argonautiques).

Pourtant deux légendes mettent en scène des héros ayant échappé à la fatale séduction. Ainsi lorsque les Argonautes, rentrant de la conquête de la Toison d’or, croisent la terrible île, Orphée, « entonnant un chant plus beau encore que celui des Sirènes » (Apollodore, Bibiothèque), couvre la dangereuse mélodie et permet à l’équipage de passer sans encombre. Un seul marin, Boutès, ne peut néanmoins résister et se jette à la mer pour rejoindre l’île (c’est Aphrodite qui viendra à son secours). Une tradition raconte que les Sirènes, ayant échoué à séduire les Argonautes, se donnent la mort en se précipitant dans les flots. Le corps de l’une d’elle, Parthénopé, échoue sur la côte tyrrhénienne. À cet endroit est bâti un monument, puis une ville, Parthénopé, future Naples.

À la suite des Argonautes, Ulysse doit lui aussi affronter le danger des Sirènes. Il est aidé dans cette épreuve par la magicienne Circé, qui lui a conseillé de boucher les oreilles de ses marins avec de la cire. Ulysse quant à lui, qui veut entendre le chant mélodieux, se fait attacher au mât de son navire, avec ordre à ses hommes de ne pas le libérer. Passant près de l’île, les voix des Sirènes se font entendre « Viens, ô illustre […]. Aucun homme n'a dépassé notre île sur sa nef noire sans écouter notre douce voix ; puis, il s'éloigne, plein de joie, et sachant de nombreuses choses. » (Odyssée, chant XII), mais grâce aux recommandations de Circé, et malgré son désir de les rejoindre (« mon cœur voulait les entendre », Odyssée, chant XII), les Sirènes échouent à l’entraîner.

Représentation

Dans l’Antiquité, les Sirènes ont, à l’instar des Harpies, une tête et parfois un buste de femme, tandis que le reste du corps est celui de l’oiseau. Apparaissant sur des coupes et vases attiques puis des mosaïques romaines, les Sirènes sont généralement représentées essayant de séduire Ulysse attaché au mât de son navire. Associées au monde des morts, elles sont également figurées seules, sur les monuments funéraires, sur les sarcophages étrusques puis romains.

                                

Petite Fée

 


Dans la peinture postérieure à la Renaissance, la figure des Sirènes de la mythologie, créatures ailées liées au milieu terrestre, se mêle à celle des sirènes des marins, êtres à queue de poisson vivant dans les profondeurs marines. C’est ainsi que les Sirènes qui tentent Ulysse perdent leurs ailes et sont souvent représentées à demi-immergées ou sortant de l’eau. C’est le cas par exemple au XIXe siècle dans l’œuvre les Sirènes de Léon Belly (v. 1867, musée de l'hôtel Sandelin, Saint-Omer), dans celle portant le même titre du peintre préraphaélite Burne-Jones (v. 1875, collection privée), ou dans Ulysse et les Sirènes de Gustave Moreau (v. 1875, musée Gustave Moreau, Paris).

 

 

TUBES SIRENES

 

 

 

 

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Commentaires

LunaeSylva le 03-08-2010 à 12:21:02
Les images sont magnifiques, et les images qui les accompagnent sont enchanteresses !


Merci pour cette belle matinée !


Et si par hasard vous savez où trouver des figurines de sirènes ailées, comme sur plusieurs de vos images, contactez-moi s'il vous plait !