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Titre du blog : L'univers des Fées
Auteur : cyndelle:Cyndelle
Date de création : 10-07-2008
 
posté le 25-07-2008 à 18:41:19

Tubes victoriens

                                 

TUBES VICTORIENS

 

                                   

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La pureté du corps féminin

 

Le corps féminin était perçu comme pur et n'inspirait aucun dégoût, hormis dans ses périodes de menstruation. Il n'était pas de bon ton que la femme portât du maquillage ou quelque autre accessoire destiné à l'embellir, de même que des vêtements dévoilant la peau, des bas ou tout autre type de sous-vêtement. D'aucuns prétendent que ceci s'explique du fait que, la femme étant considérée comme la « propriété » de son époux, elle ne devait rien montrer de son corps aux autres hommes. Toutefois, il n'était pas mieux vu que les hommes fissent usage de maquillage, de vêtements suggestifs ou de sous-vêtements, ceci entrant dans le cadre global des valeurs morales répressives de l'époque, qui plaçaient femmes et hommes à la même enseigne. Les restrictions eu égard à ce qui était considéré comme contraire aux bonnes mœurs étaient nombreuses : ainsi, il était moralement choquant de prononcer le mot « jambe » en présence de personnes du sexe opposé, ou encore il était obligatoire, si l'on souhaitait se baigner à la plage sans contrevenir aux règles de pudeur, d'utiliser des cabines de bain. Ces restrictions s'appliquaient de manière égale aux deux sexes.

 

 

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Les femmes et la sexualité

À l'époque victorienne, on considérait la prostitution comme un aléa dévolu aux femmes qui avaient « perdu leur destinée en chemin », leur âme devenant « impure » parce qu'elles avaient, d'une manière ou d'une autre, enfreint le code de conduite seyant à la femme convenable. Il n'était pas rare d'entendre de la part de ministres du culte des allégations selon lesquelles toute femme contrevenant aux souhaits de son époux était exposée au risque de tomber dans la prostitution, la logique sous-jacente à ce discours étant que les hommes mettraient leur femme à la porte si elle se révélait avoir commis un quelconque acte la rendant impure. D'ailleurs, le seul fait pour une femme d'être impure aux yeux de son mari constituait une raison suffisante pour que celui-ci soit autorisé à demander le divorce. En pareil cas, la femme se retrouverait à la rue, contrainte de se vendre pour subvenir à ses besoins. Cette perception des choses est demeurée commune jusque dans le courant du XXe siècle. En revanche, il était socialement acceptable pour un homme de fréquenter des prostituées. Le dogme social qui pesait sur la femme n'était pas applicable à l'homme car, de fait, on tenait pour naturelle sa propension à rechercher du plaisir avec des femmes autres que la sienne: la femme, qui ne jouissait d'aucun droit l'autorisant à demander le divorce, n'avait pas d'autre choix que celui d'accepter cette situation.

                            

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Les femmes et les inégalités en matière d'éducation

La Gouvernante, Rebecca Solomon, 1854
La Gouvernante, Rebecca Solomon, 1854

Concernant l'éducation à dispenser aux femmes, on considérait qu'il n'était pas nécessaire de leur donner accès à l'instruction de type classique, scientifique et commercial reçue par les hommes. L'accent étant mis sur l'apprentissage du rôle de mère et de maîtresse de maison, certaines matières — notamment l'histoire, la géographie et la littérature — étaient couramment enseignées aux femmes, dans la mesure où l'on estimait que des connaissances dans ces domaines leur seraient utiles pour épauler la vie sociale de leurs enfants et de leur mari. En revanche, d'autres matières, tel le latin et le grec, étaient réputées inutiles dans leur cursus. Les femmes désirant étudier le droit, la physique, l'ingénierie, les sciences ou les arts étaient généralement l'objet de sarcasmes et de dédain. Les études universitaires étaient tenues pour inutiles dans le parcours des femmes, et l'on disait même que le fait d'étudier n'était pas dans leur nature, voire pourrait les rendre malades. Elles devaient se cantonner plus ou moins à un rôle d'« ornement social » auprès de leur époux, à qui elles devaient obéissance, la soumission étant considérée comme une qualité primordiale de la femme.

Tentatives de réformes

Réforme des lois sur le divorce

Le XIXe siècle fut le théâtre de changements importants en matière de condition féminine, en particulier via des réformes portant sur les lois relatives au mariage et sur le statut juridique des femmes. La situation d'octroi systématique de la garde des enfants au père et d'absence totale de droits pour la mère en cas de séparation du couple, se mit à évoluer progressivement à partir de 1839, avec une loi sur la garde des jeunes enfants (Custody of Infants Act), grâce à laquelle les mères « de bonne réputation » (autrement dit, n'ayant pas commis l'adultère) purent réclamer la garde de leurs enfants en bas âge (jusqu'à 7 ans) puis, en 1857, avec la loi sur les effets matrimoniaux (Matrimonial Causes Act), qui permit aux femmes de demander le divorce dans certains cas bien précis. Ainsi, pour obtenir le divorce, il suffisait que l'homme prouvât l'infidélité de son épouse, tandis qu'une femme devait prouver que son mari avait commis non seulement un adultère, mais aussi un acte d'inceste, de bigamie, de cruauté ou de désertion. En 1873, la loi sur la garde des jeunes enfants (Custody of Infants Act) fut amendée pour permettre l'octroi à toutes les femmes (y compris adultères) de la garde de leurs enfants jusqu'à 16 ans. À partir de 1878, un amendement de la loi sur les effets matrimoniaux (Matrimonial Causes Act) permit aux femmes de demander le divorce pour cause de maltraitance de la part de leur époux, et de réclamer la garde des enfants pour le même motif. Les magistrats furent en outre autorisés à mettre sous protection les femmes dont l'époux avait été condamné pour voies de fait graves. En 1884, la loi sur les droits de propriété des femmes mariées (Married Women's Property Act) permit aux épouses d'acquérir des droits identiques à ceux des femmes non mariées et, ainsi, de conserver leurs droits sur les propriétés personnelles qu'elles avaient acquises avant et au cours de leur mariage : la femme devenait ainsi une entité légale distincte de son mari, financièrement parlant. En 1886, la loi sur la tutelle des jeunes enfants (Guardianship of Infants Act) permit à la femme de devenir l'unique tuteur légal de ses enfants en cas de décès de son époux.

 

                           

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Réforme des lois sur la prostitution

 

La condition des prostituées — et des femmes en général, comme cela fut démontré par la suite — empira suite à la loi sur la prévention des maladies contagieuses (First Contagious Diseases Prevention Act) de 1864. Dans les villes à forte concentration militaire, les femmes suspectées de prostitution devaient subir des examens gynécologiques réguliers obligatoires. Si elles refusaient de s'y plier, elles étaient emprisonnées sur le champ et, si après examen, elles s'avéraient porteuses d'une maladie sexuellement transmissible, elles étaient confinées à l'hôpital jusqu'à leur guérison. Cette loi était appliquée uniquement aux femmes car les médecins militaires pensaient que ce type d'examen « honteux » pouvait porter atteinte à l'estime de soi des hommes, autre indication de la duplicité morale de la société victorienne. Dans la mesure où le statut de prostituée d'une femme était laissé à l'appréciation des officiers de police, des examens gynécologiques étaient pratiqués sur un grand nombre de femmes qui, en fait, ne se prostituaient pas. Après deux décrets d'extension en 1866 et 1869, cette loi fut finalement abrogée en 1886, notamment grâce au militantisme de Josephine Butler, une féministe qui fut, parmi d'autres, à l'origine de la fondation d'une organisation ayant pour but l'abrogation des lois pour la prévention des maladies contagieuses (Contagious Diseases Acts) [1].

                               

bares fleurs

 


Réforme des métiers accessibles aux femmes

Au cours du XIXe siècle, trois professions médicales furent ouvertes aux femmes : le métier d'infirmière, celui de sage-femme, ainsi que, en théorie, celui de médecin. Toutefois, seules les femmes infirmières étaient acceptées sans encombre par la société, ce métier étant exercé sous la houlette et sous l'autorité de médecins de sexe masculin. À l'époque victorienne, on pensait en effet que la médecine était le bastion des hommes, sur lequel les femmes ne devaient pas empiéter, et que celles-ci ne devaient pas déroger au rôle de subalterne leur ayant été dévolu par Dieu. En réalité, les Britanniques ne voulaient pas de chirurgiens ou de médecins de sexe féminin, et les femmes demeuraient cantonnées dans leur rôle d'infirmière. Dans cette profession, Florence Nightingale (1820-1910) fut une figure importante du XIXe siècle, en ce qu'elle permit de moderniser l'image traditionnelle de l'infirmière modèle n'ayant d'autre but que celui de se sacrifier pour veiller au bien-être de ses patients, en œuvrant pour l'éducation des femmes et en leur enseignant la bravoure, la confiance en soi et l'affirmation de soi [2]. En dehors du secteur médical, les deux seules activités rémunérées et réputées nobles accessibles aux femmes de la classe moyenne étaient les métiers d'écrivain et de gouvernante.

 

                                     

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Tubes chez korhyn3

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