posté le 08-10-2008 à 14:33:24
Sur la grève mouillée Le vent c'est levé Pour laisser échapper Un cri qui nous à tous chaviré
Aux loin, des constructions étrangement Avaryanesques...
On n'apprend pas au vieux singe à faire la grimace.
Les tournants des vagues
Qui nous noyait d'algue
Sur ce dernier cortège
Qui nous rapprochait de ces dernières berges parsemées de neige.
Les sons sifflants
Parmi ses êtres bravant
Les limites du vivable
Dans des instants inévitables.
Courage et bravoure
Ce lit sur leurs visages
Manger et épier par les vautours
Maintenant volant auprès des anges
Loin du combat
Ce trouve loin là-bas
Famille et amis
Priant jour et nuit pour leurs survies
Attendant patiemment
Sur le bord de la mer
De revoir un jour leur père, leur frère
Bredouille, ils repartent tout doucement
Les jours avance de plus en plus
Mais un jour quand t'on y croit plus
Soudain, un fantôme nous revient
Et cela de très loin.
À leur retour, joie et tristesse se mélangent
Joie pour les rescapés
Tristesse pour ceux devenus des anges
Mais que des pensées pour les soldats morts et enterrés.
Entendez-vous leurs cris
Leurs souffrances, leurs peines
Cette histoire coule dans vos veines
C'est une partie de notre vie
Qu'à jamais on ne les oublis
Pour leurs courages, leurs déterminations
Partie sur ces plaines de condamnation
Merci à vous et pour notre patrie
Laissez leurs chants vous habitez
Ne les laisser jamais de côté
Écoutez leurs voix à travers les vents
Qui vous porte tous les jours de plus en plus vers l'avant
Sur cette pierre, j'ai entendu cette histoire.
Sur cette montagne, je garderai en mémoire.
Il me faut juste du temps, juste du temps pour oublier.
Laisser au temps panser mes plaies, que mon corps blessé s’apaise.
Que je puisse ainsi t’offrir cet amour auquel tu aspires !
Un amour qui me fera renaître, cet amour qui me donnera la force.
Il me faut juste du temps pour me préparer.
Laisse le temps œuvrer pour nous.
Je te ferais découvrir ces rivières ou le soleil reflète comme des diamants.
Je te rendrais des lieux magiques, fait que pour toi.
Je boirais tes larmes et jamais plus tu ne pleureras.
Je te dirais tous ces mots qui enivrent, les graverais de mon sang.
Laisse moi renaître, donne-moi le temps de t’aimer comme une reine.
De t’aimer, comme il se doit, pour l’éternité.
Janis
C'est seulement dans l'imagination des hommes que chaque vérité trouve une existence réelle et indéniable.
L'imagination, et non l'invention, est le maître suprême de l'art, comme de la vie.
Sur la luzerne en fleur assise
qui rêve dès le frais matin ?
C' est la fille aux cheveux de lin,
la belle aux lèvres de cerise.
L'amour, au clair soleil d' été,
avec l' alouette, a chanté.
Ta bouche a des couleurs divines,
ma chère, et tente le baiser !
Sur l' herbe en fleur veux-tu causer,
fille aux cils longs, aux boucles fines ?
Tentation diabolique
En toi je puise mes vers
N'étant pas fantastiques
Tout au plus bien ordinaires
Amour beauté et gloire
Tentation quand tu me tiens
Idées bleues ou bien noires
Où chacun de mes quatrains
N'y trouve aucune logique
Ne dis pas non, fille cruelle ;
ne dis pas oui ! -j' entendrai mieux
le long regard de tes grands yeux,
et ta lèvre rose, ô ma belle !
L' amour, au clair soleil d' été,
avec l' alouette, a chanté.
Adieu les daims et les lièvres
et les rouges perdrix ! -je veux
baiser le lin de tes cheveux,
presser la pourpre de tes lèvres !
L' amour, au clair soleil d' été,
avec l' alouette, a chanté
Tentée par le désir,
Emue par un sourire,
Ne te laisse pas aller,
Tu perdais ta fierté,
A vouloir le plaisir,
Tu vas t’anéantir,
Inconsciemment blesser,
Ou perdre ta gaieté,
Ne la laisse pas te nuire,
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