Le sommeil t'abandonne, sembles-tu avoir changé ?
Ta peau peut être un peu plus marquée par de tendres idylles,
Et puis sentir le poids des années, la douleur du passé
Soudainement allégée par de doux souvenirs ... quelque peu volatiles.
On l’aperçoit toujours au loin, un visage flou
Faisant virevolter sa robe blanche diaphane
Dans un éclat de rire, levant des yeux doux
Elle vous regarde un instant, vierge courtisane
La voilà qui court se cacher dans les fougères
Ne vous jetant qu’un coup d’œil mal assuré
On ne distingue plus que sa tenue légère
Qui trahit sa présence, ses gestes apeurés
Mythique, elle ne vous parle qu’avec les yeux
On l’entend rire en écho, du moins on le croit
Elle vous trouble comme personne ne le peut
Elle est muse, illusion, ombre d’autres fois
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