Il a bu dans le cours d'un ruisseau
Parcouru les montagnes et le beau
Il a vu dans vos yeux tant de haine
Qu'il s'est cru un instant plus le même
Il a pris des chemins solitaires
Privé d'os comme un chien qui se terre
Il s'est mis à pleurer comme on aime
Continuer à prier quand même
C'est devant soi
Qu'il faut se voir
La vie n'est pas toujours
Ce que l'on croit
C'est devant soi
Que je veux vivre
J'ai devant moi beaucoup de vies et de rires
C'est devant soi
Qu'il faut se voir
La vie n'est pas toujours
Ce chemin droit
Le vent me dit
Quand vient le noir
J'ai devant moi beaucoup de vies et d'espoir
Il a vu les loups surgir du bois
Suspendu aux branches de vos lois
Il a perdu l'amour, deux étoiles
Qui brillaient dans son coeur qui se voile
Il a compris quand gorge se serre
Que la vie ouvre porte a l'enfer
Mais là haut, un faucon se déploie
Qui protège son nom, son choix
C'est devant soi
Qu'il faut se voir
La vie n'est pas toujours
Ce chemin droit
Le vent me dit
Quand vient le noir
J'ai devant moi beaucoup de vies et d'espoir
paroles : Myléne Farmer
Hymne à la beauté
Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.
Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore ;
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.
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Voici venir les temps ou vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir
Valse mélancolique et langoureux vertige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige
Valse mélancolique et langoureux vertige
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige
Un coeur tendre qui hait le néant vaste et noir
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige
Un coeur tendre qui hait le néant vaste et noir
Du passé lumineux recueille tout vestige
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir
Charles Baudelaire
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